D'où viennent les crânes de cristal ?
Une histoire bien mystérieuse entoure des crânes de cristal, de provenance sud américaine qui dateraient de la période pré-hispanique. Ces artéfacts ont fait leur apparition dans à la fin du XIXe siècle sur les marchés européens parmi les amateurs d'antiquités et d’archéologie et furent rapidement entourés de beaucoup de spéculation.
Ce sont des sculptures de pierre représentant des crânes humains. Leur taille est variable; certains mesurent quelques centimètres, d'autres sont à l'échelle. Un certain nombre d'entre eux sont en pur cristal de quartz, mais beaucoup sont faits de minéraux que l'on trouve en abondance sur la terre. La plupart seraient faux, mais certains de ces crânes sont encore considérés comme des authentiques.
Ces crânes de cristal, qu’auraient possédé les peuples de l’Amérique du Sud, dateraient de plus de 5000 ans selon les légendes mayas. Ce qui est surprenant est qu’il est techniquement impossible que de tels crânes, d’une si grande perfection, aient été façonnés par ces tribus. Ces derniers ne possédaient pas les outils nécessaires à la confection d’un tel artéfact et un tel travail leur aurait demandé plusieurs centaines d’années de labeur intensif.
Les traces d’usinages étant complètement absentes de certains crânes, un tel niveau de finition est impossible, même avec les outils du XXe siècle. Plusieurs des crânes découvert ont été taillés sans tenir compte de l'axe naturel du cristal. Les sculpteurs de cristal modernes prennent toujours en compte l'axe ou l'orientation de la symétrie moléculaire du cristal, car s'ils le taillent "contre le grain", celui-ci se brise systématiquement -- même si le laser ou d'autres méthodes ultra-modernes de découpage sont utilisées.
rédacteur : Sagard
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Par hasard ce jour-là, le jour de son dix-septième anniversaire, Anna a trouvé ce qui était peut-être le meilleur cadeau qu'elle aurait jamais reçu. Il y a quelques mois à peine, il était arrivé au Belize - alors au Honduras britannique - pour une expédition archéologique dirigée par son père, l'intrépide et populaire aventurier anglais Frederick Albert Mitchell-Hedges, devenu une célébrité pour ses exploits dans l'Indiana. Jones. Après plusieurs semaines dans ce pays, l'expédition britannique, comprenant des représentants du British Museum et des spécialistes de la culture maya, était arrivée dans une zone connue sous le nom de Punta Gorda, située au milieu de la jungle, où ils avaient commencé à fouiller à la recherche de vestiges de les Mayas.
Là, ils ont trouvé une immense place de pierre, plusieurs pyramides, des habitations et des chambres souterraines, qui composaient un complexe architectural qu'ils ont nommé Lubaantun, ou la «ville des pierres tombées». Et c'est parmi ces ruines, sous un autel, qu'Anna a fait la découverte qui allait changer leur vie: le 1er janvier 1924, elle a trouvé l'un des 13 cranes de cristal dispersés à travers le monde dans des collections publiques et privées. Des objets entourés de légendes et de mystères, devenus des bannières du mouvement New Age et auxquels l'imagination populaire attribue des pouvoirs magiques. Ils ont même inspiré un film, Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal (2009).