Oui, nous pouvons vous répondre mais il y a des choses que nous ne diront pas car elles ont été assez traumatisantes pour nous.
Alors, en fait nous avons passé des radios sur ordre ne notre psy. Ce que nous avons découvert est assez peu commun. Moi, j'ai quelque chose dans la main, entre le majeur et l'index avec une cicatrice en forme de v. Les médecins m'ont dit que c'était un objet de métal, mais quel métal, on ne sait pas. Ils ne peuvent pas m'opérer pour me l'enlever. Lucie a quelque chose dans le nez, une fois elle s'était mouché trop fort et un truc dur et tombé par terre, un bout de métal. Nous l'avons conservé mais le lendemain, il avait disparu. Depuis, Lucie pense qu'elle en a un nouveau car elle s'est réveillé une fois avec un saignement de nez. Cela m'est arrivé également depuis peu. Nous avons fait des recherches et nous avons conclu qu'il s'agissait d'implants conçu pour nous localiser.
Nos parents, bien qu'ils soient assez ouvert d'esprit, n'ont pas cru notre psy et disent qu'il est fou à lier. Ils disent que ce que nous disons sous hypnose et suggestionné mais nous nous savons très bien que c'est réel. Aussi, nous avons décidé de retourner faire des régressions hypnotiques sans en parler à nos parents. Nous croyons qu'ils sont dans cet état là car un jour, nous avons reçu la visite de deux personnes habillés en noir, nous n'avons pas saisi la conversation mais nous avons entendu qu'ils parlaient bizarrement. Nos parents avaient l'air inquiets quand ils sont partis, ils n'ont pas voulu nous dire qui ils étaient. Nos amis ne sont pas au courant, sauf peut-être la meilleure amie de Lucie. Elle, nous croit. C'est bien la seule, d'ailleurs. Et puis un jour, nous avons reçu l'appel d'un présumé chercheur, ma soeur a entendu quelque chose comme quoi ils parlaient au nom du général je sais plus quoi parlant de la base de Wright Patterson. On a cherché sur internet et il semblerait que cela soit de la base de Nellis aux Etats-Unis.Cependant nos parents ont raccroché vite fait, et depuis nous n'avons pas reçu d'appel, enfin à notre connaissance. Une fois que je marchai dans la rue avec ma soeur, nous avons remarqué un homme à environ une cinquante de maître qui nous surveillait, ils prenaient des photos de nous. Mais après on ne l'a pas revu, et nous ne savons pas si c'est lié à nos enlèvements.
Concernant les vaisseaux, ma soeur et moi avons les mêmes souvenirs. Au début, ils y avait une salle d'attente avec une sorte de chambre où ils nous demandaient de nous déshabiller, si nous ne le faisions pas, ils tiraient sur nos vêtements comme des malades. Les murs étaient gris métallisés, et tout lisse. Mais nous étions séparés, ma soeur et moi, nous ne voyons pas. Mais on raconte tous les deux que nous avons dû attendre quelque minutes avant qu'ils viennent nous chercher. Ils étaient deux, deux petits êtres gris, minces, avec de longs bras, une grosse tête et de grands yeux noirs, ils ont aussi quatre doigts. Souvent, ils nous prennent la main, le contact est doux et un peu froid. Ils nous emmènent vers les tables et nous couchent, ils nous braquent les lumières dans les yeux et commencent à nous examiner. La pièce est uniforme, blanche grise, pas de meubles, rien. Juste eux et leurs instruments. Tous le temps, il y a un grand être, plus grands que les autres, une fois on dirait qui l'a grondé les petits parce qu'ils n'allaient pas assez vite. En effet, nous saisissons leurs propos dans nos têtes.
Le grand être est plutôt féminin pou moi, et masculin pour Lucie. Ils plongent leur regard noir dans le nôtre et là ils nous sondent et nous calment avec des phrases du genre, calmez-vous, vous allez rentrer chez vous, ne vous inquiétez pas, cela ne va pas vous faire mal et celle-là, tous le temps, regardez-moi, allez ne résistez pas.
Une fois, j'ai échappé à son contrôle, je l'ai poussé et j'ai sauté au dessus de la table. J'avais du mal à courir comme si j'étais drogué. J'ai vu une sorte de bouton, j'ai appuyé dessus, je suis rentré dans la pièce. Et là au milieu, ils y avaient des sortes de panneaux de commande, e là j'ai vu la Terre. Je n'y croyais pas et pourtant elle était devant moi !
Ils sont arrivés et le grand être a ordonné qu'ils me rattrapent, ils ont paru hésitant. Mais le grand être a ordonné encore, sans aucune colère dans a voix. Je me suis cramponné à quelque chose de bizarre et eux tiraient, rien à faire, alors le grand être est venu et m'a regarder et m'a dit, pourquoi faites-vous cela, on veut vous aider, n'essayer plus, calmez vous, enfin le baratin habituel. Et puis, je me suis réveillé dans mon lit, avec un mal de tête et j'avais mal au bras.
Moi, c'est Lucie, et ils m'ont emmenés une fois à une salle. On a longé les tables, c'était horrible, on voyait des gens, hypnotisés, le regard en l'air, et eux en train de les examiner. C'était les petits machins gris qui m'ont emmenés et on arrivé et il y avait le grand être. La salle était assez grande et il y avait plein de caissons avec des choses à l'intérieur, reliés à plein de tuyaux. Le grand être m'a dit que c'était un privilège que je vienne ici, qu'il faut pas que je me rebelle et je m'enfuisse. Alors il m'a dit, voici ce que nous faisons, pour vous et pour nous, pour notre avenir commun. Et il m'a remmené vers les tables.
Un truc bizarre aussi, les piscines. On nous emmène vers des sortes de piscine avec de l'eau bizarre. Ils nous plonge dedans, toujours avec quelqu'un qui nous montre, ni humain ni petit machin gris. La personne plonge sa tête sous l'eau et reste, on dirait qu'elle respire. Le grand être sort son baratin habituel et les petits nous pressent de faire de même, alors on s'immerge. Nous retenons notre respiration, et là la personne nous fait signe d'ouvrir la bouche, nous ne voulons pas, mais nous l'ouvrons quand même. Et nous respirons pendant un certain temps. Ensuite, ils nous font signe de remonter. Et nous disent, c'est bien, vous avez bien fait, voilà quand vous voulez. L'eau est visqueuse et sèche très vite. On ne sait pas vraiment à quoi ça sert.
Notre sortie du vaisseau, on ne se rappelle pas. Nous nous souvenons juste qu'ils nous disent maintenant c'est fini, vous allez rentrer chez vous, vous avez été très bien mais ne recommencer pas la prochaine fois.
Voilà, ce que nous pouvons dire .
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